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Actualité du dopage |
Entendu lundi par le comité olympique italien dans l'affaire de Mantoue, Michael Rasmussen veut décrédibiliser les enregistrements sur lesquels se basent les enquêteurs : « J'entends un trousseau de clé, ou un stylo ».
Michael Rasmussen a été entendu lundi par le comité olympique italien (CONI). L'instance enquête sur les relations entre le Danois et un pharmacien de Mantoue, Guido Nigrelli, soupçonné d'avoir approvisionné bon nombre de coureurs en produits dopants. Les enquêteurs italiens se basent sur des enregistrements tirés de micros cachés. «Ils perçoivent le bruit d'une ampoule cassée et jetée dans une poubelle en métal, a relaté Rasmussen à Ekstrabladet.dk, à la suite de son audition. Ils en ont déduit que j'étais là pour une injection». Le Danois soutient ne pas l'entendre de cette manière : «J'entends plutôt un trousseau de clé ou un stylo posé sur un bureau. Je ne perçois pas le bruit d'une ampoule jetée dans une poubelle. Cela peut aussi être une boîte vide de chewing-gums».
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Et pour convaincre les plus réticents, le manager et coureur de Christina Watches, formation de troisième division continentale (...), veut mettre quelques incohérences en évidence. «Si on va dans le sens des procureurs en supposant que ce qu'ils ont entendu est correct, il ne faut pas oublier deux choses, avance-t-il. Premièrement, ça n'aurait eu aucun sens pour moi de faire quelque chose de louche juste avant la fin de ma mise en quarantaine, alors que je n'avais pas d'équipe et aucunement le projet d'en trouver une (l'enregistrement remonterait à 2009, un mois avant la fin de sa suspension de deux ans, ndlr). Ensuite, il n'y aurait rien eu d'illégal à suivre une thérapie». Auparavant et toujours auprès du site Ekstrabladet.dk (relayé par Cyclingnews), Michael Rasmussen avait «reconnu très bien connaître» Guido Nigrelli parce qu'il «achetai[t] des médicaments pour [s]a femme, [s]on enfant, [s]es chiens et [lui]-même».
Cette page a été mise en ligne le 30/08/2011