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Actualité du dopage |
Dans un communiqué publié sur son site, l'Union cycliste internationale (l'UCI) a annoncé ce mercredi que Rémy Di Grégorio avait été contrôlé positif à l'EPO, le 8 mars, lors de la 5e étape de Paris-Nice. Comme le veut la procédure, le coureur français de l'équipe Delko-Marseille est suspendu à titre provisoire et a le droit de demander l'examen de l'échantillon B, qui confirmera - ou non - son contrôle positif.
Aujourd'hui âgé de 32 ans, Di Grégorio était considéré comme un grand espoir du cyclisme à ses débuts dans l'équipe de La Française des jeux au milieu des années 2000. Le Marseillais était alors présenté comme le « nouveau Virenque » pour ses qualités de grimpeur (...). Son maigre palmarès présente une victoire d'étape sur Paris-Nice en 2011 et le Tour de Taïwan trois ans plus tard.
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En 2012, le cycliste avait été exclu du Tour de France et licencié de son équipe Cofidis pour des soupçons de dopage et détention de matériel prohibé. Il a toujours nié s'être dopé et avait été autorisé à recourir en 2013.
Di Grégorio avait annoncé sa retraite en fin de saison dernière avant de revenir sur sa décision quelques jours plus tard. En 2018, il avait remporté une étape du Tour de Provence et terminé 3e de la 3e étape de Paris-Nice. (...)
Son équipe a pris acte du contrôle et mis à pied son coureur à titre conservatoire. « J'ai honte, je suis atterré et je me sens trahi au plus de profond de moi si les résultats d'analyse devaient être confirmés », s'est ému le manageur de l'équipe, Frédéric Rostaing.
Frédéric Portoleau est ingénieur en développement de logiciels embarqués pour l'aéronautique. Il est co-auteur avec Antoine Vayer du livre "Pouvez-vous gagner le Tour ?".
Cette page a été mise en ligne le 11/04/2018