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Actualité du dopage |
Quelques heures seulement après que le quotidien danois Politiken ait révélé des liens supposés entre Jakob Fuglsang et le médecin italien Michele Ferrari, (...) Astana (...) a réagi par le biais d'un communiqué publié sur son site officiel.
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"Astana Pro Team a pris note des articles parus dans les médias", a expliqué Astana dans un premier temps sur son site officiel.
"Les coureurs ne sont pas autorisés à consulter un médecin extérieur "
"L'équipe demande à tous ses coureurs qu'ils obtempèrent à tout moment à toutes les obligations prévues par la réglementation antidopage, y compris l'interdiction d'être associé à des personnes ou des médecins interdits. Astana ne collabore avec aucun médecin suspect comme le docteur Michele Ferrari. Les coureurs ne sont pas autorisés à consulter un médecin extérieur à l'équipe pour effectuer une quelconque activité, ni se faire prescrire un régime ou un traitement lié à leur performance", a ajouté Astana.
L'équipe kazakhe a rappelé qu'elle était prête à collaborer avec les instances dirigeantes. "L'équipe est en contact avec l'UCI et la CADF (...) pour en savoir plus... Cependant, à l'heure actuelle, aucune procédure n'a été engagée contre un coureur affilié à l'équipe. Astana est convaincue que si la CADF avait des preuves d'actes répréhensibles, une procédure disciplinaire aurait été immédiatement engagée conformément aux règlements antidopage."
"Canular médiatique"
Sur son site, Ferrari a évoqué lundi après-midi "un canular médiatique". "Je n'ai plus de relations avec les athlètes de l'équipe Astana depuis dix ans", a déclaré l'Italien, qui a réfuté les points soulevés par Politiken : "Je ne suis pas allé à Monaco/Nice depuis au moins douze ans, je n'ai jamais été sur un scooter/moto de toute ma vie, je ne suis pas allé au Tour de Catalogne 2019", etc.
L'explication ? "Le rapport est basé sur de faux témoignages de parties probablement intéressées".
Cette page a été mise en ligne le 03/02/2020