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Actualité du dopage |
Alors qu'aucune affaire de dopage n'a terni l'image de cette première partie de Tour de France, les contrôleurs continuent, dans l'ombre, leur travail de sape contre les tricheurs.
Alors que nous entamons enfin les étapes de montagne, l'agence française de lutte antidopage en collaboration avec l'UCI et une agence indépendante en charge des contrôles, continuent, dans l'ombre, son travail. Car il ne faut pas s'y tromper, si le peloton dans sa grande majorité a abandonné, ce que l'on appelle des « pratiques lourdes », certains coureurs ne respecteraient toujours pas les règles de la probité. Une vingtaine de coursiers seraient ainsi ciblés depuis le départ de Leeds et ce, jour après jour. Pour en savoir plus, d'après une source anonyme, il suffirait, de recouper la liste des contrôlés depuis le premier jour pour mettre un nom et un visage sur les suspectés...Car malgré des contrôles de plus en plus pointus, les rumeurs (...) courent toujours. On parle ainsi du retour de l'Actovégin (...) afin d'oxygéner son sang et ce même si les spécialistes pensent que ses effets sont plus que minimes. Plus grave, (...) l'autotransfusion aurait encore de beaux jours devant elle, ici même sur la 101e édition du Tour.
Pourtant, la recherche scientifique accentue son travail afin de différencier l'âge des cellules dans le sang et confondre ainsi plus facilement les tricheurs. Mais la parade est loin d'être encore au point. Pour ce qui est des stallattes, trace laissée par le plastique des poches de transfusion, rien de nouveau et les coureurs ont les excuses faciles: « J'ai bu de l'eau dans une bouteille plastique... »
Autre protocole à connaître un certain succès, les micros doses d'EPO 4e génération seraient une pratique en cours et toujours pas décelable. Triste constat, qui sans ramener en arrière, démontre que la route pour un cyclisme crédible est encore très longue.
Cette page a été mise en ligne le 15/07/2014