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Actualité du dopage |
L'année du Tour du centenaire, le docteur Ferrari travaille toujours avec Lance Armstrong. Des relevés bancaires font état de versements de 475 000 dollars sur le compte de sa compagnie. En mai, Floyd Landis se fait prélever du sang par le docteur Ferrari dans l'appartement d'Armstrong, à Gérone, en Espagne. La poche est placée dans un réfrigérateur caché dans le placard de la chambre du Texan, où d'autres poches sont déjà rangées. Peu de temps après, Armstrong qui doit s'absenter pour plusieurs semaines d'entraînement, demande à Landis de s'installer chez lui pour contrôler la température du sang chaque jour et s'assurer qu'il n'y ait pas de coupures d'électricité. Pendant son séjour, Landis verra Hincapie venir faire un prélèvement. Trois semaines plus tard, le docteur Ferrari, selon le rapport, «prélève un autre demi-litre de sang à Landis. Il le fait après avoir d'abord retiré deux demi-litres et réinjecté un demi-litre prélevé précédemment. Il expliquera que le sang est ainsi réinjecté pour garder sa fraîcheur. Car s'il est laissé hors du corps trop longtemps, il se détériore.»
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Juste avant le Tour, Armstrong qui a des invités chez lui, demande à Hincapie s'il peut utiliser son appartement. Il est accompagné du docteur Del Moral. Ce dernier réclame un cintre avant de s'enfermer avec le Texan. Ils resteront 45 minutes dans la chambre, «le temps généralement nécessaire pour réinjecter une poche de sang », selon Hincapie, qui ajoute qu'on «accroche la poche au cintre et le cintre au mur pour faciliter le transfert du sang dans la veine.»
Landis confirme que le 11 juillet 2003, à la veille de l'étape Lyon - Morzine, les coureurs de l'équipe dont Armstrong, Hincapie et lui-même sont transfusés. Le 17 juillet, la veille du contre la montre individuel (Gaillac - Cap Découverte), nouvelle transfusion pour tous. Landis voit aussi, lors de chaque transfusion, Armstrong recevoir de petites doses d'EPO. Ce dernier, pour signaler les réinjections, balance à Hincapie qu' «il est plus lourd de 500 grammes aujourd'hui...» Hincapie certifie aussi que son leader «a également pris de la testostérone tout le temps où nous étions équipiers.»
La testostérone, connue sous le nom d'Andriol et dénommée "l'huile" par les coureurs, était dissoute dans une seringue d'huile d'olive et utilisée deux nuits sur trois pendant le Tour. (...)
Cette page a été mise en ligne le 20/10/2012