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Dossier dopage |
L'Union cycliste internationale (UCI) devrait annoncer bientôt les noms des premiers coureurs présentant des valeurs sanguines suspectes dans le cadre du passeport biologique. Pour éviter toute décision hâtive et tout retard dans la procédure, l'UCI a décidé d'encadrer parfaitement cette annonce, qui interviendra sans doute avant le début du Giro, le 9 mai. «Avec le premier cas, nous avons besoin d'être absolument sûrs, a expliqué le porte-parole de l'UCI, Enrico Carpani (...). Nous avons besoin d'être sûrs de pouvoir nous défendre devant un tribunal. (...) Les experts anti-dopage sont donc en train de travailler dessus, avec notre département juridique.» L'an dernier, 23 coureurs auraient fait l'objet de contrôles plus poussés, mais aucun nom n'avait filtré et aucune sanction n'avait été prise.
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Le passeport biologique, introduit en janvier 2008, inclut un suivi longitudinal qui permet de mesurer l'évolution des paramètres sanguins sur le long terme. En théorie, ce suivi doit permettre aux autorités sportives de prononcer des sanctions à l'encontre des coureurs dont les données montreraient des fluctuations anormales. Suspendu deux ans en 2004 après avoir reconnu la prise d'EPO, (...) David Millar, qui siège désormais au comité des athlètes de l'Agence mondiale antidopage (AMA), considère le bon fonctionnement du passeport comme l'«objectif ultime du mouvement anti-dopage». «Le premier cas donnerait plus de crédibilité, mais ce n'est pas surprenant que cela demande du temps parce que ce n'est pas noir ou blanc comme un contrôle traditionnel, explique le coureur Garmin (...). Je pense que ça va arriver, et qu'une nouvelle étape sera franchie dans la lutte contre le dopage. Le passeport devrait permettre d'attraper des athlètes qui usent de nouveaux produits indétectables.» L'UCI n'a pas indiqué le nombre de coureurs concernés par cette première annonce.
Cette page a été mise en ligne le 21/04/2009