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Actualité du dopage |
L'Union cycliste internationale (UCI) a vigoureusement démenti (...) les accusations de complaisance portées à son encontre par l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD), à l'égard de l'équipe Astana en matière de contrôles antidopage sur le dernier Tour de France.
L'UCI laisse entendre que l'AFLD reproche, dans un rapport qu'elle lui a transmis lundi, aux contrôleurs de l'Union internationale d'avoir fait preuve de favoritisme à l'égard d'Astana en juillet.
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"Sur le fond, l'UCI juge en effet totalement infondées et même très graves les accusations portées par l'AFLD contre les officiels dépêchés sur la course française", écrit l'Union cycliste internationale dans un communiqué.
"L'UCI respecte de manière scrupuleuse les obligations imposées par le code mondial antidopage : l'égalité de traitement entre équipes et coureurs est strictement garantie, les conditions des contrôles sont tout à fait conformes aux standards en vigueur et les règles de conservation des échantillons rigoureusement observées."
D'après le journal Le Monde, le rapport de l'AFLD affirme que les coureurs d'Astana étaient testés après les autres le matin et bénéficiaient de délais pour se présenter devant les contrôleurs.
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"L'UCI rappelle que, suite aux doutes émis précédemment par l'AFLD, elle avait déjà mené une investigation sur le traitement réservé à l'équipe Astana, qui avait clairement démontré que cette formation n'avait aucunement été favorisée", souligne l'UCI.
L'Union cycliste internationale juge en outre "inacceptable" la méthode de l'AFLD, qu'elle soupçonne d'avoir transmis le rapport aux médias en même temps qu'elle le lui adressait.
Elle menace de cesser sa collaboration avec l'agence française.
"Au final, l'UCI considère très décevant que le bon partenariat opérationnel mis en place lors du Tour de France 2009 ait été miné par la recherche de visibilité médiatique de M. Bordry", écrit l'UCI.
"Par conséquent, l'UCI va maintenant étudier la possibilité de collaborer avec un partenaire neutre pour les contrôles antidopage sur sol français."
Pour sa part, l'équipe Astana a renvoyé les deux parties dos à dos.
"L'équipe Astana a toujours fait ce que les contrôleurs nous demandaient. Si l'AFLD a des questions sur leur façon de travailler, c'est à eux de réagir", a déclaré lundi Philippe Maertens, chef de presse de cette équipe, interrogé par Reuters.
Cette page a été mise en ligne le 06/10/2009